Les textes de ce blog sont libres de tout droit. Je souhaite simplement que les personnes reproduisant une partie des informations contenues dans mes études citent leur source, mais est-il
nécessaire de le rappeler?
J'ai choisi de diffuser largement ce travail afin, dans un premier temps, d'encourager la recherche dans un domaine qui n'a pas été exploité, sinon par les tenants d'un pseudo-ésotérisme
héritier de l'occultisme du XIXe siècle, pseudo-ésotérisme qui a donné naissance au marketing du même nom, et qui , on peut le constater, a envahi la Toile.
Je n'encouragerai donc pas ici les fantasmes débridés d'un hypothétique symbolisme. Les études présentées sont fondées sur l'analyse iconographique telle que permettent de l'éclairer
textes et documents. Je n'ai aucune aversion pour l'ésotérisme en soi, car il constitue sans doute la partie la plus essentielle de toute tradition religieuse (et les graffiti médiévaux sont, pour
une très large part, à caractère religieux). Mais le plus souvent, le recours aux concepts d'une tradition supposée secrète n'est nullement nécessaire à l'interprétation des images qui nous sont
proposées sur les murs. La théologie, l'exégèse, la typologie par exemple, suffisent. Si l'étude des graffiti a été essentiellement soumise à la fantaisie des occultistes au cours du vingtième
siècle, je crois que la responsabilité en incombe à l'université, qui a ignoré cet objet d'études, sans doute parce qu'il nécessite une approche transversale, c'est à dire l'action
conjointe de plusieurs disciplines (histoire, archéologie, iconologie, théologie etc...), en un temps où les études universitaires sont livrées à la "spécialisation". J'espère que ce blog montrera
suffisamment l'intérêt d'un tel champs d'études, qui je pense intéressera au premier chef l'historien des mentalités. Mais nous verrons bien.
Le deuxième but de cette diffusion de textes qui n'ont pas, pour une certaine part, été publiés, est d'entrer en contact avecs de possibles chercheurs, indépendants ou non, seule façon de
faire évoluer ce travail, puisque tout en ce domaine reste à faire.
L'avenir dira si cette démarche est illusoire, ou féconde.
Hervé Poidevin.