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Publication d'études iconologiques et historiques sur les grafitti médiévaux.

PRELIMINAIRE

Les textes de ce blog sont libres de tout droit. Je souhaite simplement que les personnes reproduisant une partie des informations contenues dans mes études citent leur source, mais est-il nécessaire de le rappeler?
J'ai choisi de diffuser largement ce travail afin, dans un premier temps, d'encourager la recherche dans un domaine qui n'a  pas été exploité, sinon par les tenants d'un pseudo-ésotérisme héritier de l'occultisme du XIXe siècle, pseudo-ésotérisme qui a donné naissance au marketing du même nom, et qui , on peut le constater, a envahi la Toile.
Je n'encouragerai  donc pas ici les fantasmes débridés d'un hypothétique symbolisme. Les études présentées sont fondées sur l'analyse  iconographique telle que permettent de l'éclairer textes et documents. Je n'ai aucune aversion pour l'ésotérisme en soi, car il constitue sans doute la partie la plus essentielle de toute tradition religieuse (et les graffiti médiévaux sont, pour une très large part, à caractère religieux). Mais le plus souvent, le recours aux concepts d'une tradition supposée secrète n'est nullement nécessaire à l'interprétation des images qui nous sont proposées sur les murs. La théologie, l'exégèse, la typologie par exemple, suffisent. Si l'étude des graffiti a été essentiellement soumise à la fantaisie des occultistes au cours du vingtième siècle, je crois que la responsabilité en incombe  à l'université, qui a ignoré cet objet d'études, sans doute parce qu'il nécessite une approche transversale, c'est à dire l'action conjointe de plusieurs disciplines (histoire, archéologie, iconologie, théologie etc...), en un temps où les études universitaires sont livrées à la "spécialisation". J'espère que ce blog montrera suffisamment l'intérêt d'un tel champs d'études, qui je pense intéressera au premier chef l'historien des mentalités. Mais nous verrons bien.
Le deuxième but de cette diffusion de textes qui n'ont pas, pour une certaine part, été publiés, est d'entrer en contact avecs de possibles chercheurs, indépendants ou non, seule façon de faire évoluer ce travail, puisque tout en ce domaine reste à faire.
L'avenir dira si cette démarche est illusoire, ou féconde.

Hervé Poidevin.
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D
<br /> Pour information :<br /> <br /> La Société archéologique de Touraine a publié en 2000 :<br /> <br /> Couderc (Jean-Mary) et al., Les murs nous racontent (graffiti de Touraine), prix : 5 €<br /> Conditions de vente :<br /> Les publications de la Société sont en vente (dans la mesure des disponibilités) au siège de sa Bibliothèque d’étude : 3e étage de la bibliothèque municipale de Tours, avenue André Malraux (près du<br /> pont Wilson), le mercredi et le samedi de 10 à 12 heures (hors les mois de juillet et d’août). Tél. : 02.47.31.07.10 (heures de permanence).Possibilité de livraison lors des séances mensuelles.<br /> On peut également adresser sa commande par courrier, avec la liste des titres demandés, leur règlement par chèque, avec une participation de 4 € pour frais d’envoi, soit 9 € au total à l’adresse<br /> suivante :<br /> <br /> Société archéologique de Touraine, BP 11105, 37011 Tours Cedex 1<br /> <br /> Site : societearcheotouraine.eu<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Pour information :<br /> <br /> voir un graffito tracé sur un banc de pierre du château de Lavardin (Loir-et-Cher), et représentant un jeu de marelle datable du XVe ou XVIe siècle dans :<br /> <br /> - Schweitz (Daniel et Arlette), « Château de Lavardin », in Congrès archéologique de France, 139e session, Blésois-Vendômois, Blois, 1981, Paris, Société française d’archéologie, 1986, p. 218-227.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> je suis admiratif de tant de connaissances et bluffé qu'on puisse dire autant de choses sur une simple pierre. je me rends compte de l'ignorance crasse qui est la mienne. mais d'un autre coté elle<br /> ouvre aussi d'immenses perspectives pour les humbles défenseurs du patrimoine que nous sommes sur des sujets sur lesquels nous pourrions nous pencher. Cette pierre d'Orchamps nous permettra peut<br /> être des collaborations fructueuses<br /> <br /> <br />
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A
<br /> M. Poidevin, voilà le résumé de mon état d'esprit actuel au sujet des graffitis de la porte des Tours à Domme:<br /> -1-Le site aurait dû être couvert depuis longtemps; il est maintenant trop tard; mais il faut le faire quand même.<br /> -2-Tonnelier était un affabulateur. Mon éducation religueuse répugne à le dévoiler mais c'est nécessaire pour la science et l'information publique. Le malheur c'est qu'il bénéficie d'une<br /> reconnaissance de la ville de Domme qui lui doit un afflux de touristes. D'autre part, les guides en rajoutent malheureusement. Les légendes se superposent et le touriste est berné! en tous cas<br /> dérouté!<br /> -3-Tonnelier a peut-être transformé une "poulaine" en "poisson" (à vérifier) alors quoi d'autre ? Mais il existe des gravures qu'il n'a pas vues, sinon il en aurait parlé (par exemple un cavalier<br /> templier renversé par son ennemi ou de multiples étoiles à 8 branches).<br /> -4-Il existe des gravures de diférentes époques et de différents auteurs, tels que les "marques de tâcheron" qui datent de l'époque de la construction et dont certaines ont été imitées<br /> ultérieurement.<br /> -5-Il faudrait fouiller la grande fosse-latrine de la seconde tour qui devrait receller des vestiges intéressants. Voilà donc mes réflexions à ce jour dont je souhaiterais votre analyse. Et il me<br /> restera à publier mes travaux (dossier colossal à exécuter après le 7ème volume de l'inventaire des souterrains du Périgord. S e r g e<br /> <br /> <br />
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A
<br /> M. Poidevin et M. Ramond, je ne cesse de clamer l'imposture de Tonnelier et vous me confortez dans cette opinion. J'ai relevé les graffitis de Domme par film transparent. Oui ce chanoine est un<br /> faussaire, il ne faut plus hésiter à le faire savoir. Mais Domme révèle d'autres vérités dont nous sommes peu nombreux à parler. A bientôt.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> cher monsieur Avrilleau, <br /> <br /> <br /> merci de votre commentaire (je dois dire qu'ils sont plus que rares depuis l'ouverture de ce blog), et particulièrement d'avoir apprécié l'étude de Serge Ramond (aujourd'hui décédé), qui est tout<br /> à fait édifiante concernant ce curieux chanoine qui commit aussi quelques exactions à Gisors. Je vois que vos propres observations semblent aller dans ce sens et je m'en réjouis, quoiqu'un<br /> certain travail de démystification soit tout à fait désagréable pour moi; et c'est donc pourquoi j'ai laissé la place à Serge sur le sujet, mieux placé à mon sens, puisqu'il a connu<br /> Tonnellier et exécuté des moulages vous l'avez constaté, à l'époque même des fameux "estampages", ce qui enlève tout doute quand à une possible érosion des motifs aujourd'hui en<br /> discussion, argument que j'ai moi-même entendu à Gisors il y a quelques années, et qui ne tiennent pas pour qui a une connaissance un peu certaine et contextualisée en matière d'iconographie.<br /> Peut-être souhaiterez-vous m'en dire plus sur l'objet de votre recherche à Domme? Les points de vues neufs sont toujours intéressants, et en matière de graffiti, ils se font hélas rares.<br /> <br /> <br /> Dans l'attente j'espère de vous lire,<br /> <br /> <br /> cordialement,<br /> <br /> <br /> Hervé Poidevin. herve.r.poidevin@wanadoo.fr<br /> <br /> <br /> <br />